Bourgogne rouge 1995
groupe du mercredi, Bruxelles, Belgium, chez PhV
Tasted June 22, 2005 by PhDP with 892 views
Introduction
Très intéressante horizontale "10 ans après" d'un millésime précédé d'une bonne réputation. Les 9 premiers ont été servis trois par trois. Les 4 derniers ont été servis deux par deux. A noter qu'il faisait très chaud, presque caniculaire. Pour nous garder bien réveillés, Philippe a lâchement glissé deux vins du millésime 1996 au sein de la dégustation. Pire, il y a même un pinot noir champenois. Merci à Thierry pour avoir passé l'aspirateur...
Flight 1 (13 notes)
Bouche très acide, dure, sèche, presque décharnée, avec une longue amertume.
Fin de parcours.
Note moyenne: 11.61/20
Bouche acide, avec un peu de fruit, assez savoureux malgré construction clairement sur la fraîcheur
Note moyenne: 14.28/20
Bouche plus tannique, avec une amertume
Note moyenne: 13.39/20
Note moyenne: 14.39/20
Bouche dense, équilibrée
Note moyenne: 15.06/20
Note moyenne: 14.28/20
Bouche plus sèche, tannique, étroite, un peu dure mais s'exprimerait bien à table
Note moyenne: 14.94/20
Bouche fermée, difficile
Note moyenne: 14.17/20
Bouche dense, avec du "jus", fermée
Note moyenne: 15.39/20
Bouche aromatique, savoureuse, longueur de fruit, sans dureté.
Note moyenne: 15.67/20
Bouche tannique, fermée, dense, difficile à lire, très belle longueur
Note moyenne: 16.78/20
Bouche plus puissante que le nez ne le laisse penser, dense, avec une touche austère
Note moyenne: 17.00/20
Bouche plus puissante, "spectaculaire", super-extraite
Note moyenne: 16.61/20
Closing
En conclusion, l'image du millésime en prend quand même un peu pour son grade: j'ai été frappé par des vins de forte structure acide, avec des tannins assez durs: maturité phénolique ? Les aromatiques sont relativement peu complexes. Les vignerons jouent un rôle plus important que les appellations...Cela dit, quelques bouteilles de grande qualité dont la présence démontre qu'il y avait moyen (avec le bon terroir) de faire équilibré, dense et de belle garde.
Et un OVNI: un Coteaux Champenois impossible à associer à une région aussi septentrionale !